mardi 12 avril 2016

Les Français ne veulent pas de cette réforme du collège !





Les Français ne veulent pas de cette réforme du collège 


La Confédération nationale des AFC a effectué un sondage national avec l’IFOP, le 7 mars dernier, sur la Réforme du Collège adoptée par le Conseil Supérieur de l’Education le 10 avril 2015.

Cette réforme doit être mise en œuvre à la rentrée 2016. Elle tend à renforcer le « collège unique » en réduisant la part des différentes filières (langues anciennes, classes européennes, classes bi-langues) et à promouvoir une pédagogie « constructiviste » qui fait de l’élève le promoteur de ses propres apprentissages.

Le diagnostic des Français sur le Collège actuel est sévère, en effet :
- il n’y a que pour les mathématiques (57%) où plus de la moitié pensent que le Collège remplit effectivement sa mission,
- alors qu'en français, seulement 34% des sondés estiment que le collège forme suffisamment les élèves.

La perte de confiance dans le Collège explique qu’ils sont très largement favorables à une réforme en vue de réduire les inégalités (75%), mais une grande majorité doutent (71%) que cette réforme y contribue, et même qu’elle soit susceptible d’améliorer le niveau des élèves (56%).

Si les EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires) sont globalement bien reçus (60%), la suppression de toutes les filières qui permettaient de contourner le « collège unique » est largement rejeté (classes européennes à 79%, classes bi-langues à 84% et réduction des langues anciennes à 59%).

Pour ce qui est de l’avenir de cette réforme, une majorité (51% contre 22%) pense qu’elle doit être suspendue plutôt qu’expliquée aux parents.

Association familiale, nous entendons les inquiétudes mais aussi le doute profond des parents quant à l’adéquation de cette réforme avec les maux dont souffre aujourd’hui le collège. Si la nécessité d’une réforme, bien étayée par les études PISA, semble être aujourd’hui un diagnostic largement partagé, les Français peinent à imaginer que cette réforme puisse améliorer le niveau des élèves.

Nous souhaitons donc, à l’issue de cette enquête, prendre date pour faire entendre qu’il est nécessaire de suspendre la mise en œuvre de la réforme et prendre réellement le temps de la consultation de cette catégorie de citoyens que sont les parents, premiers et principaux éducateurs de leurs enfants.

Retrouver les résultats du sondage (au bas de l'article)

samedi 9 avril 2016

Infos du pèlerinage des pères de famille en Bigorre 2016

Infos du pèlerinage des pères de famille en Bigorre 2016

Pèlerinage des pères de famille en Bigorre 1,2,3 juillet 2016 5ème édition dans le diocèse de Tarbes et
 Lourdes De l'Escaladieu à Lourdes logo_PPF_2016_v11.png
Thème 2016 : « Que votre âme trouve sa joie dans le miséricorde du Seigneur ! »Ecclésiastique 51, 29
Vous avez envie de faire une pause, vous voulez prendre le temps de réfléchir à votre situation de père de famille, vous voulez trouver des épaules qui vous soutiennent et des frères qui vous comprennent?
Venez rencontrer et échanger avec d'autres pères de famille venus de tous horizons, Venez partager, méditer et vous ressourcer. Bloquez sur votre agenda ce moment fort de l'année.
Pour la 5ème édition, partant de l’abbaye de l’Escaladieu vendredi 1er juillet midi, nous emprunterons le chemin de Saint-Jacques (GR 78) pour rejoindre Lourdes dimanche 3 juillet après-midi où une messe sera célébrée pour nous.
Vendredi 1 juillet :12h00 regroupement et départ à l’abbaye de l’Escaladieu. Bivouac à l’Est de Bagnères-de-Bigorre. Environ 14 km. Messe célébrée le vendredi soir ou samedi matin. Possibilité de ravitaillement au bivouac si arrivée dans les temps sinon à Bagnères le samedi matin.
Samedi 2 juillet : vers 08h00, regroupement et départ. Arrêt bref à Bagnères pour ravitaillement. Bivouac sur le chemin. Environ 16 km.
Dimanche 3 juillet : Fin de matinée arrivée à Lourdes. Environ 10 km. 13h00 repas en famille au sanctuaire de Lourdes et messe à 15h00 dans une chapelle du sanctuaire.

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Pour le mariage et la famille, dans toute l’Europe, les AFC soutiennent l’Initiative Mum, Dad & Kids !

Communiqué de pressemumsdadskids
Nous croyons que la famille est la cellule de base de toute société !
L’Article 9 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne (UE) affirme que chaque État membre est compétent pour légiférer sur la définition du mariage et de la famille.
Pourtant les textes de l’UE évoquent de plus en plus souvent la famille. Certains textes vont même jusqu’à la définir… Qui plus est ces définitions diffèrent d’un texte à l’autre !
Or d’un pays européen à l’autre, le mariage et la famille revêtent dans les lois nationales des réalités de plus en plus différentes.
Cette confusion, rend impossible l'interprétation et l'application de ces textes.
Face à cette situation l’ECI Mum, Dad & Kids invite les Européens à soutenir l’inscription des définitions suivantes dans les textes européens :
- « Le mariage est l’union durable d’un homme et d’une femme »
- « La famille est fondée sur le mariage et/ou la descendance »
Ces définitions sont reconnues par la législation de la majorité des États membres de l'UE ; elles permettent de respecter l'article 9 de la Charte des droits fondamentaux de l'UE.
En France, les AFC soutiennent cette pétition car elles croient qu’une définition claire de la famille et du mariage dans les textes européens est nécessaire, pour éviter toute dérive, compte tenu de l’importance du facteur famille dans de nombreux sujets de la compétence de l’Union Européenne, même si le droit de la famille reste une compétence nationale.
Pour être recevable, l’ECI doit recueillir dans les 12 mois un minimum de 1 million de signatures provenant d’au moins sept États membres différents, et 55 500 signatures en France.
Signer la pétition maintenant

mercredi 6 avril 2016

vous êtes invités: soirée exceptionnelle ciné-débat Lejeune à Lourdes


Vous êtes invités mardi 12 avril 2016 à Lourdes pour une soirée unique sur Jérôme Lejeune.

Au programme :

- projection du film sur le professeur Lejeune : "Aux plus petits d'entre les miens"
- débats et échanges avec Thierry de La Villejegu, directeur de la fondation Lejeune en présence de Mgr Brouwet.
Une occasion exceptionnelle de (re)découvrir ce grand serviteur et défenseur de la Vie.
Rendez-vous mardi 12 avril à 20h30, lycée-collège Peyramale-Saint Joseph à Lourdes.

Images intégrées 1

vendredi 1 avril 2016

communiqué de presse:Avortement : toujours plus !



Avortement : toujours plus !

La litanie promouvant « le tout IVG » continue obstinément : remboursement à 100% (2013), suppression de la « condition de détresse » (août 2014), élargissement du « délit d’entrave » (août 2014), affirmation d’un prétendu « droit fondamental » à l’avortement (novembre 2014), élaboration d’un « Programme national d’action » (janvier 2015), suppression du « délai de réflexion » de 7 jours (janvier 2016).
Le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé prévoit désormais la prise en charge à 100%, outre de l’IVG proprement dite, du parcours IVG (consultations, examens de biologie médicale, échographies pré et post IVG…) à compter du 1er avril 2016.
Ainsi, les échographies des femmes décidant de mettre fin à leur grossesse seront mieux remboursées que celles des femmes choisissant de porter leur enfant à terme, les deux premières étant remboursées à 70% !!
Quelle est la validité d'un remboursement différencié alors que dans les deux cas les femmes sont enceintes ?
La mesure paraît tellement absurde que l’on pourrait même penser, si la question n’était pas si grave, à un mauvais poisson d’avril… Ce « choix » unique de l’avortement, dicté par une politique sourde, appuyée par une communication univoque qui refuse toute interrogation, toute réserve…, pourtant propres à une société démocratique, est-il vraiment de nature à permettre un « choix », libre et éclairé, pour les femmes ? Une politique de santé peut-elle, aussi, continuer à passer sous silence, « comme quantité négligeable », le sort des 220 000 enfants à naître qui, chaque année en France, ne voient pas le jour ?
Les AFC sont convaincues qu’une autre politique de santé publique est possible : 
  • Rembourser aussi à 100% les femmes qui font le choix de mener à terme leur grossesse !
  • Développer une véritable politique publique de prévention contre le drame de l’IVG : éducation affective et sexuelle, identification des populations à risque et développement des aides dans leur direction (aides sociales, aides au logement, aides pour l’accueil de l’enfant...)
Les AFC remarquent que d’autres pays européens parviennent à faire baisser leurs taux d’IVG (Allemagne moins de 100 000 avortements pour 80 millions d’habitants). A l’approche d’échéances électorales majeures, les AFC interpelleront les candidats sur les mesures qu’ils prévoient de prendre à ce sujet. La situation où une grossesse sur 5 aboutit à un avortement ne peut perdurer dans notre pays.
Les mesures pré citées questionnent le principe de la neutralité de l’action publique. L’Etat ne devrait il pas , dans le respect de ce principe, promouvoir  et financer des dispositifs pour accompagner au mieux les personnes  désemparées  face à une grossesse inattendue ?