lundi 8 juin 2015

La fin du gaspillage alimentaire dans les supermarchés ?

L'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité, dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, trois amendements contre le gaspillage alimentaire pour empêcher les grandes surfaces de jeter de la nourriture :
  • Interdiction de dégrader une denrée alimentaire non commercialisable à l’eau de Javel !
  • Les moyennes et grandes surfaces de plus de 400 mètres carrés seront obligées de conclure une convention avec une association caritative, afin de faciliter les dons alimentaires.
  • Les produits sous-marque de distributeur qui seraient retournés au fournisseur seront autorisés au don alors qu'ils sont détruits actuellement.
Il reste cependant beaucoup à faire pour mettre ces mesures en vigueur, selon les associations caritatives. Et cette loi ne cible que les grandes surfaces, qui représentent seulement 5 % du gaspillage alimentaire en France.
Il a été également décidé d'intégrer le principe de lutte contre le gaspillage alimentaire durant le parcours scolaire, pour sensibiliser les élèves à mieux préserver et à respecter l'environnement dès leur jeune âge Les AFC partagent cette conviction et proposeront des ateliers «conso malin» pour les enfants et les ados lors de leur université d’été les 27-28-29 août 2015 à Ars-sur-Formans.

En savoir plus sur l'Université d'été des familles

Baromètre des temps de vie 2015 : Un temps pour tout, et plus de temps pour la famille …

Lors d’une conférence de presse donnée le 2 juin dernier en présence de Laurence Rossignol, Secrétaire d’Etat chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie, l’Observatoire de la parentalité en entreprise (OPE), le Groupe La Poste et l’UNAF ont présenté les résultats du volet « salariés » de l’enquête 2015 sur l’équilibre des temps de vie.
Le Baromètre OPE interroge les attentes des salariés en termes de conciliation vie professionnelle, vie personnelle et vie familiale. Les résultats de ce sondage révèlent l’importance de ce sujet majeur pour la plupart des salariés (93% d’entre eux), même si ils sont de moins en moins nombreux à considérer que leur employeur ne fait pas beaucoup de chose pour les aider à équilibrer leurs temps de vie (61% contre 69 % en 2014).
71 % des salariés ont le sentiment de manquer de temps, ils sont 83% parmi les parents d’enfants de 3 à 5 ans. Cela se traduit pour près d’un quart d’entre eux par une remise en cause du « présentéisme » souvent valorisé au détriment de l’efficacité dans le travail. Beaucoup souhaiteraient plus que la mise en place de services, des mesures d’aménagement des horaires de travail en fonction des contraintes parentales. Ceci est d’autant plus vrai pour les parents d’adolescents qui demandent à être plus disponibles pendant cette période. Il y aussi des attentes fortes du côté des pères, et des aidants familiaux.
Ces chiffres éclairent un besoin exprimé par la plupart des salariés, notamment les pères et mères, d’avoir plus de temps à consacrer à leur famille. Les employeurs ont tout intérêt à prendre en compte cette demande d’une meilleure harmonisation des temps de vie, pour un mieux-être au travail, source à terme d’une plus grande efficacité économique.
A cet égard les AFC insistent sur la nécessité de mieux harmoniser vie professionnelle et vie familiale, afin de créer les conditions d’un véritable libre-choix pour l’organisation de la vie des familles.
Voir les résultats sur le site de l'OPE sur le site de l'OPE

mercredi 3 juin 2015

Consomag avec les AFC : bien utiliser ses piles


Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois en concert à Vic en Bigorre

Conversation ouverte. 1 message lu






Affichage de CP concert VIC EN BIGORRE.pdf en cours...

Du temps pour Dieu, du temps pour soi... et pour les autres !









Trois retraites à l’abbaye de Maylis (juin à août 2015)





  • P. DescouvemontDu lundi 8 juin (14 h) au vendredi 12 juin après-midi, retraite prêchée par le P. Descouvemont (Auteur de nombreux livres et prédicateur réputé) : pour tous.
" Vivre la joie évangélique au milieu de nos difficultés". Le père Descouvemont donnera deux enseignements par jour. Vous pourrez aussi participer aux offices monastiques.
(Prévoir 30 à 50 € en plus de la pension pour les frais du prédicateur).
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  • Du samedi 25 (messe à 11 h 45) au vendredi 31 juillet (après-midi)  ; pour les 20-35 ans : Faire le point
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  • Du jeudi 20 (17 h) au mercredi 26 août (15 h) : retraite biblique pour tous
Portraits de convertis dans la Bible
La Bible regorge de portraits de convertis dont la rencontre avec le Christ a chamboulé complètement la vie. Chaque jour, un frère différent en-visagera le ou les portrait(s) de ces convertis (pas forcément ceux qui sont ci-dessous)
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Renseignements et inscriptions : www.abbayedemaylis.org ou 05 58 97 68 12 ou Père Hôtelier -  Abbaye- 40250 Maylis

lundi 1 juin 2015

Famille Chrétienne - Entrée d’une association gay à l’Unaf

logo fcInterview de Jean-Marie Andrès, président de la CNAFC, par le mensuel Famille Chretienne : Entrée d’une association gay à l’Unaf : « Un défi pour les chrétiens »
 
Le 22 mai, l’association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) a été agréée par le conseil d’administration de l’Union nationale des associations familiales (Unaf). Une décision qui ne surprend pas le président des Associations familiales catholiques (AFC), Jean-Marie Andrès. Pour lui, cet agrément doit être envisagé par les chrétiens comme un défi éducatif et culturel. Entretien.

Lire l'entretien sur le site de Famille Chretienne

Quand devenir mère n'est pas vraiment une fête…

Société - Foyer d'accueil d'Ouzous

Une main tendue et une écoute, c'est ce que viennent chercher ces mamans auprès de Béatrix, à Ouzous./Photo A. B.
Une main tendue et une écoute, c'est ce que viennent chercher ces mamans auprès de Béatrix, à Ouzous./Photo A. B.
La maison d'accueil Étoile d'espérance, située à Ouzous, accueille et accompagne de futures mamans dans la détresse depuis 2013. Un havre de paix qui leur permet d'oublier les difficultés du quotidien.
Elle a grimpé au-dessus d'Ouzous, affectée, perdue, avec ses interrogations, ses douleurs et ses combats. Ceux d'une jeune femme qui ne sait guère si elle fera une mère. «Mon mari me demandait d'avorter. Comme la situation était très tendue, j'étais partagée. Je me suis renseignée par téléphone et on m'a conseillé de m'éloigner de lui pour avoir une décision saine et réfléchie.» Isabelle (1) n'est enceinte que d'un mois lorsqu'elle pousse la porte de l'Étoile d'espérance.
La naissance de cette maison d'accueil pour les femmes enceintes majeures en difficulté résulte aussi d'une pugnacité toute féminine. «Un jour, une amie m'a dit : je te verrais bien accueillir des femmes enceintes», raconte Béatrix d'Espinay, retraitée depuis trois ans alors. Après une visite dans un établissement en Touraine, cette habitante d'Ouzous décide d'acheter une maison dans le village en créant, avec le soutien d'amis, une SCI pour la transaction. «Ils m'ont fait confiance, avoue-t-elle. On a créé une association, les Mères de tendresse, pour que la maison perdure et que ça ne soit pas mon affaire personnelle.» Dans la spacieuse demeure, Béatrix, qui a aménagé un studio, peut accueillir jusqu'à cinq femmes. Sept mamans s'y sont succédé. «Je me suis rapprochée des structures sociales et institutionnelles pour qu'ils sachent que j'existe, mais je ne leur demande rien. On reçoit des femmes qui sont souvent mises à la porte du domicile où leur compagnon leur intime d'avorter. C'est un grand effort pour elles de tout quitter. Il est donc important de trouver des lieux comme celui-là où elles puissent être accueillies. Ici, elles peuvent se poser, dans la sérénité. Je suis à leur écoute car cela réclame du temps de gagner leur confiance. Elles ont besoin de se retrouver elles-mêmes, avec leur histoire. Ici, elles puisent des forces pour repartir et réinventer l'avenir.» Les jeunes femmes peuvent rester dans ce refuge jusqu'aux 3 mois de leur bébé. Au-delà, soit elles se dirigent vers un appartement, une maison d'accueil, ou retournent avec leur compagnon (c'est le cas pour deux d'entre elles). «Ce sont elles qui décident de leur vie, rappelle l'hôte des lieux. Ici, elles participent à la vie de la maison, elles se prennent en main. Elles sont aussi très touchées par la solidarité qui existe autour de ce foyer. Normalement, elles doivent donner 30 % de leurs revenus. Mais jusqu'ici, aucune n'avait de ressources. Nous ne fonctionnons qu'avec des dons. Il y a par exemple le Club du 3e âge de Pierrefitte qui tricote des habits pour les bébés. Et quand on voit leur joie, lorsque le nouveau-né arrive, c'est gagné. Car il s'agit bien d'un combat !»
Huit mois après son arrivée, Isabelle a donné naissance au petit Marcel (1). C'était il y a deux semaines. «Ici, je me sens en sécurité, raconte la maman. Avec l'écoute, la disponibilité de Béatrix et de ses amis, j'ai atterri. Et j'ai pu réfléchir dans la paix.» Le temps et les événements passant, sa situation personnelle a évolué. Peut-être, demain, rejoindra-t-elle le père de son fils…
(1) Les prénoms ont été modifiés.

Une quête demain

À l'occasion de la fête des Mères, les Associations familiales catholiques (AFC) se mobilisent. Dans le diocèse, c'est l'association Mères de la tendresse (qui gère la maison d'Ouzous) qui bénéficiera des fruits de cette collecte. Infos sur : afc-hautespyrenees. blogspot.fr

Andy Barréjot

Article publié sur ce blog avec l'autorisation de son auteur ( merci !).