L'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité, dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, trois amendements contre le gaspillage alimentaire pour empêcher les grandes surfaces de jeter de la nourriture :
Interdiction de dégrader une denrée alimentaire non commercialisable à l’eau de Javel !
Les moyennes et grandes surfaces de plus de 400 mètres carrés seront
obligées de conclure une convention avec une association caritative,
afin de faciliter les dons alimentaires.
Les produits sous-marque de distributeur qui seraient retournés au
fournisseur seront autorisés au don alors qu'ils sont détruits
actuellement.
Il reste cependant beaucoup à faire pour mettre ces mesures en
vigueur, selon les associations caritatives. Et cette loi ne cible que
les grandes surfaces, qui représentent seulement 5 % du gaspillage
alimentaire en France.
Il a été également décidé d'intégrer le principe de lutte contre le
gaspillage alimentaire durant le parcours scolaire, pour sensibiliser
les élèves à mieux préserver et à respecter l'environnement dès leur
jeune âge Les AFC partagent cette conviction et proposeront des ateliers
«conso malin» pour les enfants et les ados lors de leur université
d’été les 27-28-29 août 2015 à Ars-sur-Formans.
Lors d’une conférence de presse donnée le 2 juin dernier en présence
de Laurence Rossignol, Secrétaire d’Etat chargée de la famille, des
personnes âgées et de l’autonomie, l’Observatoire de la parentalité en
entreprise (OPE), le Groupe La Poste et l’UNAF ont présenté les résultats du volet « salariés » de l’enquête 2015 sur l’équilibre des temps de vie.
Le Baromètre OPE interroge les attentes des salariés en termes de
conciliation vie professionnelle, vie personnelle et vie familiale. Les
résultats de ce sondage révèlent l’importance de ce sujet majeur pour la
plupart des salariés (93% d’entre eux), même si ils sont de moins en
moins nombreux à considérer que leur employeur ne fait pas beaucoup de
chose pour les aider à équilibrer leurs temps de vie (61% contre 69 % en
2014).
71 % des salariés ont le sentiment de manquer de temps, ils sont 83%
parmi les parents d’enfants de 3 à 5 ans. Cela se traduit pour près d’un
quart d’entre eux par une remise en cause du « présentéisme » souvent
valorisé au détriment de l’efficacité dans le travail. Beaucoup
souhaiteraient plus que la mise en place de services, des mesures
d’aménagement des horaires de travail en fonction des contraintes
parentales. Ceci est d’autant plus vrai pour les parents
d’adolescents qui demandent à être plus disponibles pendant cette
période. Il y aussi des attentes fortes du côté des pères, et des
aidants familiaux.
Ces chiffres éclairent un besoin exprimé par la plupart des salariés, notamment les pères et mères, d’avoir plus de temps à consacrer à leur famille.
Les employeurs ont tout intérêt à prendre en compte cette demande d’une
meilleure harmonisation des temps de vie, pour un mieux-être au
travail, source à terme d’une plus grande efficacité économique. A cet égard les AFC insistent sur la nécessité de mieux harmoniser vie professionnelle et vie familiale, afin de créer les conditions d’un véritable libre-choix pour l’organisation de la vie des familles. Voir les résultats sur le site de l'OPE sur le site de l'OPE
Trois retraites à l’abbaye de Maylis (juin à août 2015)
Du lundi 8 juin (14 h) au vendredi 12 juin après-midi, retraite prêchée par le P. Descouvemont (Auteur de nombreux livres et prédicateur réputé) : pour tous.
" Vivre la joie évangélique au milieu de nos difficultés". Le père Descouvemont donnera deux enseignements par jour. Vous pourrez aussi participer aux offices monastiques. (Prévoir 30 à 50 € en plus de la pension pour les frais du prédicateur). Plus de renseignements
Du samedi 25 (messe à 11 h 45) au vendredi 31 juillet (après-midi) ; pour les 20-35 ans : Faire le point Plus de renseignements
Du jeudi 20 (17 h) au mercredi 26 août (15 h) : retraite biblique pour tous
Portraits de convertis dans la Bible
La Bible regorge de portraits de convertis dont la rencontre avec
le Christ a chamboulé complètement la vie. Chaque jour, un frère
différent en-visagera le ou les portrait(s) de ces convertis (pas forcément ceux qui sont ci-dessous) Plus de renseignements
Renseignements et inscriptions : www.abbayedemaylis.org ou 05 58 97 68 12 ou Père Hôtelier - Abbaye- 40250 Maylis
Interview de Jean-Marie Andrès, président de la CNAFC, par le mensuel Famille Chretienne : Entrée d’une association gay à l’Unaf : « Un défi pour les chrétiens »
Le 22 mai, l’association des parents et futurs parents gays et
lesbiens (APGL) a été agréée par le conseil d’administration de l’Union
nationale des associations familiales (Unaf). Une décision qui ne
surprend pas le président des Associations familiales catholiques (AFC),
Jean-Marie Andrès. Pour lui, cet agrément doit être envisagé par les
chrétiens comme un défi éducatif et culturel. Entretien.
Une main tendue et une écoute, c'est ce que
viennent chercher ces mamans auprès de Béatrix, à Ouzous./Photo A. B.
La maison d'accueil Étoile d'espérance, située à Ouzous,
accueille et accompagne de futures mamans dans la détresse depuis 2013.
Un havre de paix qui leur permet d'oublier les difficultés du
quotidien.
Elle a grimpé au-dessus d'Ouzous, affectée, perdue, avec ses
interrogations, ses douleurs et ses combats. Ceux d'une jeune femme qui
ne sait guère si elle fera une mère. «Mon mari me demandait d'avorter.
Comme la situation était très tendue, j'étais partagée. Je me suis
renseignée par téléphone et on m'a conseillé de m'éloigner de lui pour
avoir une décision saine et réfléchie.» Isabelle (1) n'est enceinte que
d'un mois lorsqu'elle pousse la porte de l'Étoile d'espérance.
La naissance de cette maison d'accueil pour les femmes enceintes
majeures en difficulté résulte aussi d'une pugnacité toute féminine. «Un
jour, une amie m'a dit : je te verrais bien accueillir des femmes
enceintes», raconte Béatrix d'Espinay, retraitée depuis trois ans alors.
Après une visite dans un établissement en Touraine, cette habitante
d'Ouzous décide d'acheter une maison dans le village en créant, avec le
soutien d'amis, une SCI pour la transaction. «Ils m'ont fait confiance,
avoue-t-elle. On a créé une association, les Mères de tendresse, pour
que la maison perdure et que ça ne soit pas mon affaire personnelle.»
Dans la spacieuse demeure, Béatrix, qui a aménagé un studio, peut
accueillir jusqu'à cinq femmes. Sept mamans s'y sont succédé. «Je me
suis rapprochée des structures sociales et institutionnelles pour qu'ils
sachent que j'existe, mais je ne leur demande rien. On reçoit des
femmes qui sont souvent mises à la porte du domicile où leur compagnon
leur intime d'avorter. C'est un grand effort pour elles de tout
quitter. Il est donc important de trouver des lieux comme celui-là où
elles puissent être accueillies. Ici, elles peuvent se poser, dans la
sérénité. Je suis à leur écoute car cela réclame du temps de gagner leur
confiance. Elles ont besoin de se retrouver elles-mêmes, avec leur
histoire. Ici, elles puisent des forces pour repartir et réinventer
l'avenir.» Les jeunes femmes peuvent rester dans ce refuge jusqu'aux 3
mois de leur bébé. Au-delà, soit elles se dirigent vers un appartement,
une maison d'accueil, ou retournent avec leur compagnon (c'est le cas
pour deux d'entre elles). «Ce sont elles qui décident de leur vie,
rappelle l'hôte des lieux. Ici, elles participent à la vie de la maison,
elles se prennent en main. Elles sont aussi très touchées par la
solidarité qui existe autour de ce foyer. Normalement, elles doivent
donner 30 % de leurs revenus. Mais jusqu'ici, aucune n'avait de
ressources. Nous ne fonctionnons qu'avec des dons. Il y a par exemple le
Club du 3e âge de Pierrefitte qui tricote des habits pour les bébés. Et
quand on voit leur joie, lorsque le nouveau-né arrive, c'est gagné. Car
il s'agit bien d'un combat !»
Huit mois après son arrivée, Isabelle a donné naissance au petit
Marcel (1). C'était il y a deux semaines. «Ici, je me sens en sécurité,
raconte la maman. Avec l'écoute, la disponibilité de Béatrix et de ses
amis, j'ai atterri. Et j'ai pu réfléchir dans la paix.» Le temps et les
événements passant, sa situation personnelle a évolué. Peut-être,
demain, rejoindra-t-elle le père de son fils…
(1) Les prénoms ont été modifiés.
Une quête demain
À l'occasion de la fête des Mères, les Associations familiales
catholiques (AFC) se mobilisent. Dans le diocèse, c'est l'association
Mères de la tendresse (qui gère la maison d'Ouzous) qui bénéficiera des
fruits de cette collecte. Infos sur : afc-hautespyrenees. blogspot.fr
Andy Barréjot
Article publié sur ce blog avec l'autorisation de son auteur ( merci !).