mercredi 25 mars 2015

concert spirituel

Affichage de Affiche Concert 31 Mai.jpg en cours...

Le nouveau visage de nos ados

En 2013, l'INSERM a interrogé 15 235 jeunes scolarisés, âgés de 13 à 18 ans, concernant leur propre adolescence.
Les résultats obtenus réaffirment le caractère complexe de ces adultes en devenir, avec une différence fille/garçon bien inscrite.
Les chiffres clés :
  • Près de 50 % des adolescents ont confiance en l'avenir
  • Pour 56 % des jeunes interrogés, l'adolescence n'est pas toujours une période facile
  • Une très grande majorité (74,5 % des filles et 57,6 % des garçons) privilégie l'isolement en cas de mal-être
  • 75 % des adolescents reconnaissent avoir besoin de limites
Une grande majorité se sent bien dans ses relations avec ses parents et pensent que ces derniers posent un regard positif sur eux.
82,3 des 13-18 ans sont globalement satisfaits de la relation avec leur mère, et 70,1 avec leur père.
Voir l'enquête INSERM

Des outils pédagogiques pour mieux comprendre les placements financiers

L'Autorité des marchés financiers (AMPF) et l'Institut national de la consommation (INC) lancent une campagne d'information pour donner des clés aux épargnants pour décrypter et comprendre les subtilités des placements financiers.
Souscrire un placement sur Internet, spéculer sur le Forex, invertir dans une SCPI ou épargner en vue d'un achat immobilier...autant de thèmes parfois complexes mais qui sont au cœur des préoccupations de nombreux consommateurs. Ces thèmes sont abordés sous un angle pédagogique pour toucher le plus grand nombre.
Pour vous aider à prendre de bonnes décisions d'épargne et éviter les principaux pièges, consultez leurs nouveaux supports d'information :

IVG : supprimer le délai de réflexion, c'est supprimer le libre-choix

Le 19 mars dernier, les députés ont voté l'amendement au projet de loi santé qui demande la suppression des 7 jours de réflexion obligatoire jusque-là en vigueur pour les femmes demandant une Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).
Après le remboursement à 100% de l'IVG en 2013, la suppression de la condition de détresse et la prétendue reconnaissance d'un « droit fondamental » en 2014, ce rapport encourage à faire de l'IVG une réponse impulsive à une situation imprévue sans laisser aux femmes le temps de la réflexion et donc du libre choix.
Il est plus que paradoxal, voire inquiétant, que la Loi Hamon de mars 2014 ait porté à 14 jours le délai de réflexion minimum pour des montants bien plus faibles qu'un achat immobilier, et que pour le devenir de l'être humain (celui de la mère comme celui de l'enfant), on veuille retirer cette prérogative... L'éthique et les droits de l'homme n'auraient-ils plus cours en France ?
Par ailleurs, une fois encore, cet amendement a fait l'objet d'un vote nocturne. Est-ce le meilleur moment pour débattre, lorsque la vie d'êtres humains est en jeu ? Ou bien est-ce encore une stratégie gouvernementale pour faire passer « de force » une loi dont il sait qu'elle suscitera polémique et désapprobation ?
Le procédé et les méthodes employées sont, une fois de plus, mesquins et condamnables.
Ce vote reflète cette volonté mortifère qui prévaut dans notre pays, qui, avec 210 000 avortements annuels et des mesures répétées pour favoriser les IVG, se montre incapable de protéger la vie des plus faibles de ses membres et d'éviter le recours systématique à l'IVG.
Les AFC appellent une nouvelle fois et avec insistance à une action politique qui mette tout en œuvre pour chercher des solutions de prévention, et proposer aussi des alternatives et d'aides efficaces afin de résoudre le drame de l'avortement, qui arrête la vie d'un enfant à naître et blesse profondément la femme.
Elles interpellent désormais les Sénateurs, qui auront à se prononcer à leur tour, dans les semaines à venir, sur cet amendement

mardi 17 mars 2015

Réponse de M Glavany à notre courriel sur la proposition sur la fin de Vie



 Vous trouverez ci après la réponse de M Glavany  à notre courriel du 15 février 2015 qui a également été envoyé à Mme Dubié.





                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           
  
Le 26 février 2015



JG/FG 26-02-015

                Monsieur le Président,
Vous m’interpellez au sujet de la fin de vie et de la proposition de loi portée par Alain Claeys, député socialiste de la Vienne, et Jean Leonetti, député UMP des Alpes-Maritimes.
Le Gouvernement et les députés ont mené une réflexion commune sur la fin de vie, au-delà des clivages politiques habituels. Il en avait été de même lors de la loi Leonetti de 2005, qui avait été votée à l’unanimité des groupes. Depuis deux ans, une très large réflexion est engagée. Suite à de nombreux débats, la commission présidée par le professeur Sicard sur l’assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité a rendu ses conclusions en 2012. En juin 2013, le Comité consultatif national d’éthique a organisé dans la France entière des débats citoyens pour rendre ensuite un rapport. En décembre 2014, les députés Alain Claeys et Jean Leonetti ont transmis au Président de la République et au Gouvernement les conclusions de la mission parlementaire que le Premier ministre leur avait confiée. Le débat parlementaire le 21 janvier 2015 a permis de prolonger les débats citoyens et d’engager les échanges sur le rapport Claeys Leonetti au sein de l’hémicycle.
Alors que de nos jours la fin de vie intervient dans 60% des cas en milieu médical, les patients peuvent revendiquer le droit de mourir dans la dignité. Dans ce contexte, la famille, mais aussi le corps médical sont souvent démunis et ont à affronter des situations d’une extrême complexité. Si la loi ne doit pas imposer de décisions aux patients, nous devons apporter tous les outils nécessaires à la réflexion et aux choix des patients, du corps médical, et de la famille. La médecine française se donne pour but de guérir, de soigner et de prolonger la vie, parfois aux dépens de l’accompagnement du malade et du soulagement de la douleur. Certaines situations très complexes en résultent et créent des souffrances insupportables pour le patient et son entourage. Dans ce cadre, les inégalités d’accès à la médecine palliative sont trop importantes. Seul un Français sur dix y a accès alors même qu’elle intervient souvent trop tard. Pour reprendre le constat d’Alain Claeys lors du débat sur la fin de vie le mercredi 21 janvier 2015 : « il existe malheureusement encore trop souvent un « mal mourir » en France. »
La loi actuelle est mal connue et mal appliquée. Il faut former les futurs médecins, développer les soins palliatifs et faire de ce débat le débat de tous les citoyens français. La fin de vie n’est pas un débat de morale, il n’est pas question de progrès ou de régression. Pour reprendre les mots de Jean Leonetti : « Il s’agit d’un combat du bien contre le bien, d’un conflit opposant des valeurs fondamentales pour notre pays : une éthique de l’autonomie ayant pour référence la liberté et la défense de l’individu contre le groupe, et une éthique de la vulnérabilité, qui fait primer la solidarité et les valeurs collectives. Ces valeur doivent se réconcilier plutôt que s’affronter au chevet du mourant. » Les débats que nous avons eus et la proposition de loi portée par Alain Claeys et Jean Leonetti visent à ce que la parole et la situation du malade soient respectées, et qu’il soit accordé au malade en phase terminale le droit à la sédation profonde jusqu’à son décès, pour ne pas souffrir.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes salutations distinguées.

Jean GLAVANY





Monsieur  Benoît THEILLER
afc.hautespyrenees@gmail.com

vendredi 6 mars 2015

De quelle autorité l’enfant a-t-il besoin pour grandir ?

e texte est un extrait de notre dernière brochure 12 questions à se poser avant de crier sur ses enfants.
Selon la philosophe Hannah Arendt, l'autorité est « une manière d'obtenir l'adhésion sans avoir recours à la contrainte et à la menace ».
xene-brochureL'autorité juste, ajustée, est une autorité naturellement efficace, parce que légitime et ressentie comme crédible, parce qu'elle allie la bienveillance et la fermeté. Elle permet un espace de liberté dans un cadre sécurisant pour les enfants.

Bienveillance

Les enfants ne sont ni laissés à leurs seuls désirs, ni soumis à l'unique volonté de leurs parents : ceux-ci observent, écoutent et prennent des décisions en fonction de ce qui leur semble le meilleur pour le développement de leurs enfants. Cette écoute ou ce dialogue ne sont pas une négociation, mais une attention forte prêtée à ce qui est le bien de l'enfant pour l'instant présent et dans une perspective d'avenir. Dans une même fratrie, les besoins ne sont pas identiques aux mêmes âges. Ils nécessitent de mener cette écoute attentive pour chacun.
Le père ou la mère acceptent que les règles puissent être enfreintes sans se sentir remis en cause car ils ne se confondent pas avec les règles qu'ils ont fixées. Ils savent les rappeler, encourager et donner à l'enfant le temps de grandir dans la liberté.
À Adam, 5 ans : « Tu n'as pas réussi à ne pas te lever avant 8 heures, dimanche dernier. J'installe une pendule dans ta chambre. Tu pourras te lever quand la petite aiguille sera sur le 8. Je suis sûre que tu vas y arriver. »

Fermeté

Les règles ou les consignes sont énoncées aux enfants et sont ensuite appliquées et respectées sans que les parents reviennent dessus. L'assurance tranquille dans leur application ne varie pas en fonction des réactions de l'enfant et limite la durée des inévitables conflits, qui ne se transforment pas en bras de fer.
À Paul, 6 ans : « Tu ne veux pas terminer ta purée alors que tu aimes bien ça ? Ce n'est pas grave : je ne t'oblige pas à finir mais tu peux sortir de table puisque tu n'as plus faim. » À Laura, 16 ans : « Je t'avais demandé de rentrer à 22 heures au plus tard et il est presque minuit... Tu connais la règle : il n'y aura pas de sortie pour toi pendant un mois. » Ces règles s'appliquent de manière juste, c'est-à-dire que le détenteur de l'autorité ne l'utilise pas comme un pouvoir abusif ou arbitraire. Celui-ci s'efforce d'être cohérent, voire exemplaire.
On imagine aisément que le commandement : « Arrêtez de vous taper ! » serait contreproductif s'il s'accompagnait d'une distribution de claques. De même, il est plus facile d'apprendre aux adolescents à éteindre leur portable à table lorsque les parents respectent eux-mêmes cette règle. La cohérence rend l'autorité crédible ; elle est sécurisante pour l'enfant ou l'adolescent qui peut évoluer en confiance dans un environnement sûr qui l'aide à se construire intérieurement
Ce cadre éducatif va évoluer en fonction de l'âge, de la maturité et de la personnalité de l'enfant – Il y aura des interdits, fermes et non négociables : « Tu ne joues pas avec les allumettes » ; « Tu peux aller sur Facebook après tes devoirs, pas plus de vingt minutes. » – Il y aura aussi des libertés et des règles qui laisseront, avec l'âge, une part de plus en plus grande au libre-arbitre : « Tu te couches entre 21h et 21h30. »
L'objectif de l'autorité est d'arriver à ce que, à l'âge adulte, le cadre s'efface et que le jeune devienne capable de vivre dans la société de manière autonome et responsable, de poser des choix libres et d'en assumer les conséquences.
Commander la brochure sur le site de l'Emmanuel