Fin de vie : un pas inutile et de trop
La proposition de loi CLAEYS-LEONETTI créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie a été ratifiée le 2 février (JORF du 3 février 2016) après son adoption à l’Assemblée Nationale et au Sénat.
Ces
nouveaux droits changent l’optique de la loi LEONETTI, votée à
l’unanimité en 2005. Celle-ci permettait de laisser mourir sans faire
mourir, en dénonçant l’obstination déraisonnable, et donnait la parole
aux patients par la possibilité de rédiger des directives anticipées.
Cette nouvelle loi veut donner de nouveaux droits aux patients, qui s’imposeront aux médecins, notamment :
Certes
il faut justifier d’une souffrance insupportable, mais la souffrance
étant un terme global qui ne se limite pas à la douleur physique, ce
critère est très subjectif et ne constitue qu’un faible garde-fou contre
une éventuelle demande d’assistance au suicide.
Tout en rejetant tout acharnement médical, les AFC s’inquiètent des risques de dérapages
que ces nouvelles dispositions pourraient favoriser en direction du
suicide assisté et de l’euthanasie, même si ces dispositions extrêmes
semblent écartées.
Les AFC redisent leur attachement au respect de la vie jusqu’à son terme naturel.
Elles souhaitent que chaque personne souffrante ou en fin de vie puisse
bénéficier de soins palliatifs et de l’accompagnement de personnes
respectueuses, délicates et attentives.
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mercredi 10 février 2016
Communiqué AFC - Fin de vie : un pas inutile et de trop
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