Communiqué de presse
« Nous avons conçu cette campagne pour dire aux femmes qu’elles
peuvent décider librement de ce qu’elles font de leur corps. Et il est
important de le rappeler, de le réaffirmer. »
C’est ainsi que Marisol Touraine résume l’objectif de la nouvelle
campagne du Gouverment « IVG, c'est mon droit » lancée lundi dernier, 28
septembre.
Quand le corps et la vie d’autrui sont en jeu, il est indécent de
proposer aux femmes de « décider librement de ce qu’elles font de leur
corps ».
Car si la loi ouvre le droit à l'avortement, la conscience
de chacun rappelle avec obstination que l'avortement porte atteinte à
l'enfant. La Loi Veil elle-même se voulait être une réponse à des cas extrêmes et aussi rares que possibles.
Ni la femme, ni son partenaire, ni leurs familles ne peuvent l'ignorer.
Donner un droit ne donne pas une liberté.
Cette campagne s’inscrit dans le prolongement du vote de la
suppression du délai de réflexion obligatoire demandé aux femmes avant
d’avorter.
C'est pour faire taire cette conscience que nous assistons
à une multiplication de mesures et de publicité pro-actives, militantes
et idéologiques, qui veut faire de l’avortement un progrès à imposer à
toutes les consciences, une fierté.
Cette immixtion de l'État dans les consciences inquiète les AFC.
Enfin, les AFC s’étonnent de la persistance du nombre élevé
d’avortements en dépit de la multiplication des campagnes dites de «
prévention » et de contraception (9 françaises sur 10 ont un moyen contraceptif). Les méthodes promues ne seraient-elles pas efficaces ? Au bout de 40 ans, le temps n’est-il pas venu de reprendre cette question de la « grossesse non-souhaitée » et de chercher d’autres moyens de prévention que le « tout contraceptif » et d’autres réponses que l’IVG quasi systématique ?
Les AFC appellent avec insistance à une action politique de
prévention, d'accompagnement, d'éducation et qui offre des alternatives
afin de mettre tout en œuvre pour éviter le drame de l'avortement, qui
arrête la vie d'un enfant à naître et blesse profondément la femme - sa
mère - qui y recourt.
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