
mardi 6 octobre 2015
Campagne « IVG, c’est mon droit » : n’a t-on rien d’autre pour répondre aux femmes ?

« Nous avons conçu cette campagne pour dire aux femmes qu’elles peuvent décider librement de ce qu’elles font de leur corps. Et il est important de le rappeler, de le réaffirmer. »
C’est ainsi que Marisol Touraine résume l’objectif de la nouvelle campagne du Gouverment « IVG, c'est mon droit » lancée lundi dernier, 28 septembre.
Quand le corps et la vie d’autrui sont en jeu, il est indécent de proposer aux femmes de « décider librement de ce qu’elles font de leur corps ».
Car si la loi ouvre le droit à l'avortement, la conscience de chacun rappelle avec obstination que l'avortement porte atteinte à l'enfant. La Loi Veil elle-même se voulait être une réponse à des cas extrêmes et aussi rares que possibles.
Ni la femme, ni son partenaire, ni leurs familles ne peuvent l'ignorer.
Donner un droit ne donne pas une liberté.
Cette campagne s’inscrit dans le prolongement du vote de la suppression du délai de réflexion obligatoire demandé aux femmes avant d’avorter.
C'est pour faire taire cette conscience que nous assistons à une multiplication de mesures et de publicité pro-actives, militantes et idéologiques, qui veut faire de l’avortement un progrès à imposer à toutes les consciences, une fierté.
Cette immixtion de l'État dans les consciences inquiète les AFC.
Enfin, les AFC s’étonnent de la persistance du nombre élevé d’avortements en dépit de la multiplication des campagnes dites de « prévention » et de contraception (9 françaises sur 10 ont un moyen contraceptif). Les méthodes promues ne seraient-elles pas efficaces ? Au bout de 40 ans, le temps n’est-il pas venu de reprendre cette question de la « grossesse non-souhaitée » et de chercher d’autres moyens de prévention que le « tout contraceptif » et d’autres réponses que l’IVG quasi systématique ?
Les AFC appellent avec insistance à une action politique de prévention, d'accompagnement, d'éducation et qui offre des alternatives afin de mettre tout en œuvre pour éviter le drame de l'avortement, qui arrête la vie d'un enfant à naître et blesse profondément la femme - sa mère - qui y recourt.
jeudi 24 septembre 2015
Prévention santé : quelle place pour les familles ?
Des familles actrices de leur santé ?
A l’heure où le projet de loi Santé consacre son titre premier à la
prévention, l’UNAF a mené une enquête auprès des familles pour connaître
les attitudes et les comportements des familles en matière de
prévention, mais aussi leurs attentes.La prévention santé : une question familiale
La santé représente un capital qui se constitue dès l’enfance. C’est, en partie, des habitudes et des comportements acquis durant cette période que dépendra l’état de santé de chaque individu tout au long de sa vie. C’est dire l’importance du rôle de la famille.Des différences sociales et territoriales
Les réponses des familles révèlent la place du médecin traitant dans la prévention mais aussi la difficulté d’aborder le sujet lors des consultations qui restent centrées sur le curatif. Elles soulignent les sujets de prévention sur lesquels les familles ont besoin d’une aide extérieure (gestion du stress, santé et environnement, addictions aux écrans, maladies cardio-vasculaires…). Elles montrent des pratiques plutôt responsables des familles mais aussi la difficulté de les concilier avec les modes de vie actuels. Elles expliquent que le renoncement aux soins a des raisons économiques mais est également dû aux délais de rendez-vous, d’attente ou à l’éloignement des services de soins. Les différences géographiques sont marquées, ce qui donne de précieuses indications sur les priorités d’action selon les territoires.Accompagner les familles pour renforcer leurs compétences
Le développement de parcours de santé, d’une médecine prédictive, plus individualisée, le déploiement des technologies de l’information et de la communication liées à la santé renforcent l’idée que la prévention doit avoir une place essentielle dans notre système de santé. Mais pour être plus actrices de leur santé, les familles ont besoin d’être accompagnées car les sites internet ou les campagnes de prévention ne suffisent pas. Le champ d’action semble très ouvert, en particulier pour les associations familiales, pour aider les familles à renforcer leurs compétences en matière de prévention santé.L’étude est en ligne sur www.unaf.fr dans la rubrique « Etudes et recherches ».
Association agréée en qualité d’association représentant les usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique, les AFC ont à cœur de répondre aux préoccupations des familles et à les accompagner dans des actions de prévention.
dimanche 20 septembre 2015
Mourir chez soi, un souhait majoritaire qui reste éloigné de la réalité
Mourir chez soi est le souhait de la majorité des gens, mais, de fait, le maintien à domicile se raréfie à l'approche du décès,
selon une enquête "Fin de vie en France", menée par l’Institut national
d’études démographiques (INED). La raison la plus souvent évoquée est
la complexité des soins qui rend souvent le maintien à domicile
impossible, notent les auteurs, Sophie Pennec et ses collègues, qui se
sont penchés sur les lieux de vie au cours du mois précédant les décès
non soudains, afin de mieux comprendre pourquoi rester chez soi est
finalement peu fréquent au dernier stade de l'existence.
Seul un quart des Français meurent chez eux (26 %), de façon soudaine ou non, rappellent les auteurs. La proportion est encore plus faible au Royaume-Uni (20 %) ou en Norvège (18 %) et du même ordre de grandeur aux États-Unis (24 %). Quatre semaines avant le décés, 45% des personnes vivent à domicile en cas de décès non soudain, mais le jour du décès elles ne sont plus que 18% à être encore à la maison,
Quitter son domicile pour entrer à l'hôpital et y décéder est le parcours le plus fréquent (30 %), passer l'ensemble du dernier mois de l'existence chez soi l'est deux fois moins (14 %). Le départ de l'hôpital pour regagner son domicile est beaucoup plus rare (2 %).
Famille et amis sont plus souvent présents au moment du décès lorsqu'il a lieu à domicile plutôt qu'à l'hôpital : à domicile, les proches sont les seuls présents dans 44 % des cas, et ils sont assistés de professionnels dans 26 % des cas. Décéder à domicile en la seule présence de soignants est très rare (5 %). Un décès sur cinq est soudain et dans ce cas, une fois sur deux il a lieu à domicile. Quatre décès sur cinq surviennent de façon non soudaine à la suite d'un parcours, résidentiel (domicile ou maison de retraite) et médical.
Lire l'enquête Ined n°524
Accompagner la fin de vie, ce sujet concerne toutes les familles. Le
malade, le mourant est un individu, son accompagnement est une affaire
de famille et de solidarité envers ceux qui n’ont plus de famille. Le
Vade-mecum publié par les AFC « Accompagner la fin de vie » fait le point sur ce sujet et apporte un éclairage sur ses enjeux.
Voir tous nos articles sur le sujet
Seul un quart des Français meurent chez eux (26 %), de façon soudaine ou non, rappellent les auteurs. La proportion est encore plus faible au Royaume-Uni (20 %) ou en Norvège (18 %) et du même ordre de grandeur aux États-Unis (24 %). Quatre semaines avant le décés, 45% des personnes vivent à domicile en cas de décès non soudain, mais le jour du décès elles ne sont plus que 18% à être encore à la maison,
Quitter son domicile pour entrer à l'hôpital et y décéder est le parcours le plus fréquent (30 %), passer l'ensemble du dernier mois de l'existence chez soi l'est deux fois moins (14 %). Le départ de l'hôpital pour regagner son domicile est beaucoup plus rare (2 %).
Famille et amis sont plus souvent présents au moment du décès lorsqu'il a lieu à domicile plutôt qu'à l'hôpital : à domicile, les proches sont les seuls présents dans 44 % des cas, et ils sont assistés de professionnels dans 26 % des cas. Décéder à domicile en la seule présence de soignants est très rare (5 %). Un décès sur cinq est soudain et dans ce cas, une fois sur deux il a lieu à domicile. Quatre décès sur cinq surviennent de façon non soudaine à la suite d'un parcours, résidentiel (domicile ou maison de retraite) et médical.
Lire l'enquête Ined n°524
Pour aller plus loin
Accompagner la fin de vie, ce sujet concerne toutes les familles. Le
malade, le mourant est un individu, son accompagnement est une affaire
de famille et de solidarité envers ceux qui n’ont plus de famille. Le
Vade-mecum publié par les AFC « Accompagner la fin de vie » fait le point sur ce sujet et apporte un éclairage sur ses enjeux.Voir tous nos articles sur le sujet
jeudi 17 septembre 2015
Campagne nationale d'adhésion aux AFC
Communiqué de presse
Les Associations Familiales Catholiques s’engagent depuis plus de 100 ans pour promouvoir la famille au sein de la société et auprès des décideurs dans les domaines de la conjugalité, de l’éducation, de la politique familiale, de l’écologie, la bioéthique et de la consommation.
Elles sont plus de 300 associations en France, dans lesquelles de très nombreux bénévoles s’investissent localement pour favoriser le bien-être des familles au quotidien et appuyer leurs intérêts auprès des élus.
Découvrez ici comment les bénévoles s’engagent concrètement au sein des AFC, pour la famille.
Depuis plus de 100 ans, les AFC réaffirment la confiance que la société et chacun doivent avoir dans les familles !
--------------------------------------------------------------------------------
A propos des AFC
Une Confédération membre de l’UNAF, le « Parlement des familles », mouvement national reconnu d’utilité publique, ayant une représentation grâce au suffrage familial dans les UDAF
Un réseau de près de 400 associations locales et fédérations départementales
Une représentation auprès des pouvoirs publics (entretiens avec les ministres et les élus locaux et nationaux...), dans de nombreuses instances (CESE, Haut Conseil de la Famille..) et aussi auprès des CAF
Une force de proposition permanente auprès des acteurs économiques, sociaux et politiques, pour que le choix de la famille et l’accueil de l’enfant soient facilités
Une aide aux familles dans leur quotidien en discernant localement leurs besoins : Chantiers-Éducation, services d’entraide, association de consommateurs
Des publications, conférences... pour former et sensibiliser
Les Associations Familiales Catholiques s’engagent depuis plus de 100 ans pour promouvoir la famille au sein de la société et auprès des décideurs dans les domaines de la conjugalité, de l’éducation, de la politique familiale, de l’écologie, la bioéthique et de la consommation.
Elles sont plus de 300 associations en France, dans lesquelles de très nombreux bénévoles s’investissent localement pour favoriser le bien-être des familles au quotidien et appuyer leurs intérêts auprès des élus.
Découvrez ici comment les bénévoles s’engagent concrètement au sein des AFC, pour la famille.
Depuis plus de 100 ans, les AFC réaffirment la confiance que la société et chacun doivent avoir dans les familles !
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A propos des AFC
Une Confédération membre de l’UNAF, le « Parlement des familles », mouvement national reconnu d’utilité publique, ayant une représentation grâce au suffrage familial dans les UDAF
Un réseau de près de 400 associations locales et fédérations départementales
Une représentation auprès des pouvoirs publics (entretiens avec les ministres et les élus locaux et nationaux...), dans de nombreuses instances (CESE, Haut Conseil de la Famille..) et aussi auprès des CAF
Une force de proposition permanente auprès des acteurs économiques, sociaux et politiques, pour que le choix de la famille et l’accueil de l’enfant soient facilités
Une aide aux familles dans leur quotidien en discernant localement leurs besoins : Chantiers-Éducation, services d’entraide, association de consommateurs
Des publications, conférences... pour former et sensibiliser
dimanche 6 septembre 2015
Dossier : Les AFC, bientôt 2ème mouvement familial ?
En 2012, les AFC sont devenues, en nombre d’adhérents, le 3e
mouvement familial (1). Les chiffres de
l’UNAF de 2014 confirment une
tendance où, tandis que le nombre de familles adhérentes continue de
s’affaisser, celui des AFC augmente ou se maintient. Conséquence : la
part relative des AFC continue de croître.
Qui sont-ils ?
Grégoire et Nathalie Journé ont 42 ans et quatre enfants de 2 à 7 ans. Ils ont adhéré aux AFC de Mont-de-Marsan (Landes), en 2008, à la naissance de leur premier enfant.
Qu’est-ce que le fait d’être membre des AFC vous apporte ?
Tout d’abord, nous apprécions de sentir que les valeurs auxquelles nous tenons sont représentées au niveau national à l’UNAF et donc, qu’une association pèse sur certaines décisions au niveau national.
Ensuite, cela nous permet d’assister aux conférences organisées dans les Landes, dont certains thèmes ou intervenants nous concernent vraiment.
Grâce aux solides dossiers des AFC, nous apprécions également d’être informés, et BIEN informés, des enjeux de problématiques actuelles (Manif pour tous,
gender, pub attaquant le mariage ou la famille, modulations des allocations familiales, lois sur la santé et la fi n de vie, etc.).
Enfi n, étant animatrice d’un Chantier-Éducation que nous avons relancé à Dax il y a un an, nous pouvons accéder à cette structure, et à la documentation et au soutien nécessaires dans l’accomplissement de notre vocation de parents.
Pourquoi avez-vous adhéré à cette association ?
Nous venions d’avoir notre premier enfant, nous formions donc une famille, et le président des AFC de Montde- Marsan nous a interpellés pour nous présenter le rôle et le but de l’association. Cela
nous rejoignait : les AFC défendaient les valeurs que nous partagions et dans lesquelles nous souhaitions élever nos enfants. De plus, dans les tumultes de la société, il nous paraissait important que ces valeurs chrétiennes et la famille puissent être mises en avant et protégées contre les attaques incessantes dont elles font l’objet.
Propos recueillis par Marie-Christine Lafon

Pourquoi adhérer aux AFC ?
Témoignage de la famille JournéQui sont-ils ?
Grégoire et Nathalie Journé ont 42 ans et quatre enfants de 2 à 7 ans. Ils ont adhéré aux AFC de Mont-de-Marsan (Landes), en 2008, à la naissance de leur premier enfant.
Qu’est-ce que le fait d’être membre des AFC vous apporte ?
Tout d’abord, nous apprécions de sentir que les valeurs auxquelles nous tenons sont représentées au niveau national à l’UNAF et donc, qu’une association pèse sur certaines décisions au niveau national.
Ensuite, cela nous permet d’assister aux conférences organisées dans les Landes, dont certains thèmes ou intervenants nous concernent vraiment.
Grâce aux solides dossiers des AFC, nous apprécions également d’être informés, et BIEN informés, des enjeux de problématiques actuelles (Manif pour tous,
gender, pub attaquant le mariage ou la famille, modulations des allocations familiales, lois sur la santé et la fi n de vie, etc.).
Enfi n, étant animatrice d’un Chantier-Éducation que nous avons relancé à Dax il y a un an, nous pouvons accéder à cette structure, et à la documentation et au soutien nécessaires dans l’accomplissement de notre vocation de parents.
Pourquoi avez-vous adhéré à cette association ?
Nous venions d’avoir notre premier enfant, nous formions donc une famille, et le président des AFC de Montde- Marsan nous a interpellés pour nous présenter le rôle et le but de l’association. Cela
nous rejoignait : les AFC défendaient les valeurs que nous partagions et dans lesquelles nous souhaitions élever nos enfants. De plus, dans les tumultes de la société, il nous paraissait important que ces valeurs chrétiennes et la famille puissent être mises en avant et protégées contre les attaques incessantes dont elles font l’objet.
Propos recueillis par Marie-Christine Lafon
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jeudi 3 septembre 2015
Insee : stabilité des naissances en France en 2014
En 2014, 818 565 bébés sont nés en France, un nombre stable par
rapport à celui de 2013 (hors Mayotte)
révèle une étude de l’Institut
National de la Statistique parue le 1er septembre.
« Une centaine de naissances supplémentaires » ont été enregistrées en 2014 par rapport à 2013, précise l’INSEE. « Depuis 2005, la natalité reste stable et dynamique avec plus de 800 000 bébés chaque année, soit plus de 2200 naissances par jour en moyenne », souligne l’enquête.
La tradition reste solide
Basée sur les statistiques de l'état civil, l'analyse révèle que 83% des bébés nés en 2014 portent le seul nom de leur père. Une proportion qui s'élève à 95% chez les couples mariés. A l'inverse, seuls 7% reçoivent uniquement le nom de leur mère.
Pourtant, depuis 2005, un enfant peut avoir au choix le nom de son père, celui de sa mère ou les deux accolés, dans l’ordre choisi par les parents. Une option retenue pour seulement un bébé sur dix l’an dernier, le plus souvent dans l’ordre « père-mère ». Ce choix est particulièrement prégnant lorsque les parents sont nés en Espagne ou au Portugal.
Voir l'étude de l'INSEE

« Une centaine de naissances supplémentaires » ont été enregistrées en 2014 par rapport à 2013, précise l’INSEE. « Depuis 2005, la natalité reste stable et dynamique avec plus de 800 000 bébés chaque année, soit plus de 2200 naissances par jour en moyenne », souligne l’enquête.
La tradition reste solide
Basée sur les statistiques de l'état civil, l'analyse révèle que 83% des bébés nés en 2014 portent le seul nom de leur père. Une proportion qui s'élève à 95% chez les couples mariés. A l'inverse, seuls 7% reçoivent uniquement le nom de leur mère.
Pourtant, depuis 2005, un enfant peut avoir au choix le nom de son père, celui de sa mère ou les deux accolés, dans l’ordre choisi par les parents. Une option retenue pour seulement un bébé sur dix l’an dernier, le plus souvent dans l’ordre « père-mère ». Ce choix est particulièrement prégnant lorsque les parents sont nés en Espagne ou au Portugal.
Voir l'étude de l'INSEE

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