Pourquoi la dignité intrinsèque de la personne humaine ne pèse-t-elle pas le même poids selon les circonstances ?
- Depuis le 21 janvier 2014, la femme qui choisit d'avorter n'a plus à invoquer une détresse particulière pour justifier cette décision. Elle peut disposer librement de son corps sans être culpabilisée par une motivation à donner à son acte. Mais est-ce de son corps qu'il s'agit ? Si l'enfant à naître ne peut être séparé du corps de sa mère sans mourir dans les premiers mois de son existence, il est dès le premier instant un être différent.
- Le 26 novembre 2014, une proposition de loi est votée reconnaissant l'avortement comme un droit fondamental. On peut parler de surenchère pour imposer l'avortement comme un acte médical banal au service de la liberté des femmes. Comment un droit humain peut-il reposer sur la négation du droit à la vie d'autres êtres humains, fut-elle au tout début de leur existence ?
- Dans quelques semaines, la fin de vie fera l'objet d'une nouvelle proposition de loi. Présentée en termes rassurants, elle n'en constitue pas moins un pas vers l'euthanasie et le suicide assisté, comme nous l'avons récemment rappelé dans notre communiqué de presse « Le rapport Claeys-Leonetti ouvre-t-il une porte à un droit à mourir ? » et dans notre article « Marche pour la Vie : digne jusqu'au bout de la vie ». Nous savons dès à présent que de nombreux amendements seront présentés par ceux qui veulent aller plus loin.
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