Communiqué de presse
Un rapport de la Délégation aux Droits des Femmes, présenté le 18
février dernier, propose la suppression des 7 jours de réflexion
obligatoire jusque-là en vigueur pour les femmes demandant une
Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).
Les AFC sont consternées par cette volonté mortifère qui prévaut dans
notre pays, qui, avec 210 000 avortements annuels et des mesures
répétées pour favoriser les IVG, se montre incapable de protéger la vie
des plus faibles de ses membres.
Après le remboursement à 100% de l'IVG en 2013, la suppression de la
condition de détresse et la prétendue reconnaissance d'un « droit
fondamental » en 2014, ce rapport encourage à faire de l'IVG une réponse
impulsive à une situation imprévue sans laisser aux femmes le temps de
la réflexion et donc du libre choix.
Il est tout de même curieux que pour un achat important, la loi
impose un délai de réflexion minimum (7 jours pour se rétracter sur un
compromis de vente) et que pour le devenir de l'être humain (celui de la
mère comme celui de l'enfant), on veuille retirer cette prérogative...
L'éthique et les droits de l'homme n'auraient-ils plus cours en France ?
Les AFC appellent une nouvelle fois et avec insistance à une action
politique qui mette tout en œuvre pour chercher des solutions de
prévention, d'alternatives et d'aides efficaces afin que le drame de
l'avortement, qui arrête la vie d'un enfant à naître et blesse
profondément la femme qui y a recours, devienne un objectif prioritaire
de santé publique.
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